
C’est pas moi chef, c’est mon cerveau ! 😋

En entreprise, nous souhaitons quotidiennement faire plus, faire mieux, réussir ce qu’on entreprend !
Comme dirait Yoda, nous souhaitons tous « Que la force soit avec nous » 💪
Mais qu’est-ce que cette force dans le fond ?
💡 Le paradoxe de la force
Dans l’imaginaire collectif (et souvent… dans le monde de l’entreprise), être fort, c’est tenir bon. Ne pas flancher. Avancer, même quand tout secoue.
Mais si on gratte un peu ce vernis, que reste-t-il de cette définition ? 🙄
Le paradoxe, c’est qu’à tenir bon tout le temps, on peut vite perdre son énergie, être épuisé... Dans ce cas, notre écoute sera sélective, notre posture bancale et nos biais cognitifs en roue libre. Autant vous dire que derrière, c’est la coopération qui trinque ! 😮
🎭 Un paradoxe humain, profondément professionnel
💬 Et si être fort, ce n’était pas ne pas tomber… … mais savoir se relever sans se durcir ?
Les DRH le savent mieux que quiconque :
Les collaborateurs ne s’effondrent pas uniquement à cause d’un échec. Mais parce qu’ils n’ont plus le droit de douter, de dire qu’ils sont fatigués, ou qu’ils ne savent plus.
Et c’est là que le paradoxe de la force intervient :
👉 Être fort, ce n’est pas l’absence de chute
👉 C’est la capacité à rester debout avec ses doutes, ses chutes, ses peurs
👉 C’est continuer à vouloir, malgré ce qui vacille
En voici une illustration avec deux formes de « force » en entreprise
🔒 La force-rigide
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“Je ne montre jamais mes émotions”
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“Je tiens coûte que coûte”
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“Je suis fort(e), donc je dois porter sans faillir”
Résultat :
➡️ Je me sur-adaptate
➡️ Je m’isole
➡️ Je cultive une fatigue invisible
➡️ Et parfois, je vais jusqu’à l’effondrement, le burn out
🌱 La force-vivante
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“J’ai le droit d’avoir des passages à vide”
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“Je sais demander de l’aide”
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“Je me relève, mais je ne nie pas que j’ai chuté”
Résultat :
➡️ Je cultive une posture plus ancrée
➡️ Plus humaine
➡️ Et finalement… plus stable
👤 Ce que cela implique pour un collaborateur ou manager
✔ Oser parler de ses remises en question sans perdre en légitimité
✔ Être authentique sans se mettre en fragilité
✔ Garder confiance sans tout maîtriser
🎯 Les implications pour une direction RH
👉 Accompagner la performance sans promouvoir l’invulnérabilité
👉 Cultiver une culture où le courage, c’est aussi de dire “je doute”
👉 Former les managers à :
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Rester solides sans devenir imperméables
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Avoir de l’autorité sans être autoritaire
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Être bienveillant en gardant la rigueur
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Cultiver le courage managérial en acceptant leurs vulnérabilités
💬 À méditer (et peut-être à partager) : « La solidité ne vient pas de l’absence de faille. Elle vient de la capacité à rester perméable sans s’effondrer »
📌 Et concrètement, comment faire évoluer cette culture ?
Voici 3 pistes à initier ou renforcer :
1. Intégrer la vulnérabilité dans vos parcours managériaux
➡ Ateliers de posture, gestion des émotions, écoute de l’incertitude
2. Créer des espaces pour dire ce qui ne va pas (sans être sanctionné)
➡ Cercles de parole, feedbacks inversés, régulations émotionnelles
3. Valoriser les parcours de résilience autant que les “success stories”
➡ Témoignages internes, retours d’expérience, reconnaissance des efforts invisibles
En effet, parfois, une culture devient forte… le jour où elle accepte ses failles 😊
📣 Et vous ?
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Quelle place la vulnérabilité a-t-elle dans votre organisation ?
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Quel message envoie-t-on aux collaborateurs quand ils tombent ?
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Que valorise-t-on vraiment : l’endurance ou l’authenticité ?
C’est en se changeant soi-même, qu’on va le changer ce monde ! 🙏🏻🤗