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Pas de relations saines sans
remise en question en entreprise

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Dans le cadre de mes newsletters, j’essaye de partager des sujets importants, qui font réagir et/ou qui touchent le plus de monde possible en entreprise. 😊

Aujourd’hui j’ai à cœur de partager un sujet crucial : 𝐥𝐚 𝐫𝐞𝐦𝐢𝐬𝐞 𝐞𝐧 𝐪𝐮𝐞𝐬𝐭𝐢𝐨𝐧. 😃

Pourquoi ce sujet est-il important ? Parce qu’il nous touche tous !

Nous vivons dans un monde qui bouge, qui évolue en permanence. Sans remise en question, le risque est de stagner, de laisser passer le train de l’évolution, de freiner le gain de productivité et de tomber dans l’immobilisme. 🙄

 

Voici un exemple qui vient tout droit du terrain : je contractualise auprès de managers pour une intervention dont l’intitulé de la formation est : « Savoir communiquer quand on est manager »

Un faisceau d’indices me fait penser que la communication est le talon d’Achille de la structure :

➡️ En amont de la formation, lors de la réception des résultats de l’audit pré formation, un paragraphe attire mon attention sur du « favoritisme » par rapport à certains.

➡️ Pendant la formation, sur les moments de partage satellite (pendant les repas, les pauses, les trajets voiture), mon oreille capte quelques informations subliminales :

-        Souffrances non verbalisées

-        Ressentiments sous-jacents

-        Frustrations

 

Je comprends alors que malgré la bienveillance souhaitée par la gouvernance, la société vit des 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐩𝐫𝐞́𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬, 𝐢𝐧𝐜𝐨𝐦𝐩𝐫𝐞́𝐡𝐞𝐧𝐬𝐢𝐨𝐧𝐬, 𝐧𝐨𝐧-𝐝𝐢𝐭𝐬, 𝐦𝐚𝐥𝐞𝐧𝐭𝐞𝐧𝐝𝐮𝐬, etc.

Pour le moment, rien de grave car ce sont des évènements à la marge. Mais quid de la situation dans quelques mois, années, si rien ne change ?

Je décide, pendant la formation, de mettre les pieds dans le plat ; après tout, je suis payée pour ça. D’ailleurs, plus que le règlement de mes factures, prendre en compte durant la formation, les nouveaux blocages décelés et les traiter correspond à mon éthique. 😋

Je me sens perplexe devant le mutisme des managers présents malgré tous les essais envisagés pour crever cet abcès.

Dans le cadre du dernier atelier qui a pour but de les faire réfléchir sur « Comment améliorer leur communication ? », un argument fuse : « Savoir se remettre en question ».

C’est à ce moment-là, dans le cadre des conversations qui s’amorcent, qu’une hypothèse se dessine afin d’expliquer la situation dans laquelle ils sont.

La gouvernance prend à cœur de partager avec les collaborateurs la réussite de l’entreprise. Ils sont donc très humains.

En revanche, ils ont peut-être eux même du mal à faire un pas de côté et/ou à agir. Ils n’auraient pas vu :

-        Évoluer les techniques managériales

-        Se creuser les différences inter générationnelles

-        L’impact d’une communication que je qualifierais ici de « frontale » qui cherche davantage les coupables que l’harmonie d’un service. Dans ce cadre-là, plus la communication descend sur les collaborateurs, plus elle est amplifiée et déformée par la peur du retour de bâton.

Tout ceci a généré chez moi plusieurs réflexions :

✅ La gouvernance a ce rôle crucial d’exemplarité et doit incarner ce qu’elle souhaite voir vivre dans son entreprise

✅ Le formateur a une responsabilité face aux dysfonctionnements qu’il remarque. Il doit se positionner clairement dans le cadre de son compte rendu et faire des préconisations en son âme et conscience, quitte à déplaire.

✅ Le formateur qui travaille sur les sujets de l’humain (communication, leadership, etc.) doit évidemment être professionnel en amont dans sa préparation. En revanche, faisant face à des humains, il n’est pas garant du résultat.

 

Pour le « 𝐦𝐢𝐞𝐮𝐱 𝐯𝐢𝐯𝐫𝐞 𝐞𝐧𝐬𝐞𝐦𝐛𝐥𝐞 » et un épanouissement général en entreprise, nous avons tous un rôle à jouer, à commencer par la gouvernance qui impulse ce qu'elle souhaite voir naitre au quotidien dans les équipes.

 

Quelle 𝐜𝐫𝐞́𝐝𝐢𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭𝐞́ a-t-elle si elle prône des valeurs qu’elle ne défend pas au quotidien ? 🙄

Comment cultiver cette remise en question :

-        Comprendre que je vois la vie au travers du verre correcteur de mes lunettes

-        Être curieux de découvrir l’intelligence de l’autre

-        Aller vers les confrontations pour éviter les conflits

-        Ancrer qu’il y a autant de vérités que de personnes sur cette planète

 

Agir machinalement est bien quand on a trouvé la meilleure façon de faire les choses et si rien ne change autour de nous.

 

Il est important de cheminer, d’adopter des perspectives différentes, et accepter que ne pas savoir est acceptable : personne ne sait !

Ceci me conforte encore plus sur mon mantra : c’est en se changeant soi-même, qu’on va le changer ce monde !  🙏🏻🤗

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