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Tu ne connais pas la dernière ?

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Tu ne connais pas la dernière ?

 

Qui n’a pas un jour entendu cette phrase en entreprise ? 😋

Mais d’où viennent ces rumeurs qui courent grâce à ce qu’on appelle vulgairement « Radio moquette » ?

Elles existent grâce à notre cerveau : il est sensible aux messages contenant des valeurs négatives (discrimination, harcèlement, favoritisme, scandale, etc).

Notre cerveau est bombardé par des millions d’informations à chaque instant (les cinq sens, les souvenirs, les émotions, les pensées, etc.). Il a donc tendance à trier pour retenir ce qui peut mettre en péril notre vie.

Ce trait de caractère est nommé le biais de négativité. Il retiendra donc plus facilement les mauvaises nouvelles que les bonnes, les échecs plutôt que les réussites, les défauts plutôt que les qualités. 🙃

Si la phrase commence par "Tu ne vas pas en croire tes oreilles" ou "Tu ne connais pas la dernière ?", on a plus de chance d'être écouté que par un banal "J'ai finalisé le dossier XL tant attendu".

Les rumeurs se propagent car elles sont crédibles et détenues par une personne légitime pour avoir l'information : un collègue digne de confiance, un représentant syndical, un collaborateur charismatique... 

Elles sont des éléments de culture populaire qui traduisent notre envie d'amorcer une discussion ou de tisser des liens avec de nouvelles personnes. Cela permet aussi d'attirer l'attention, de montrer notre capacité à détenir des informations importantes, d'afficher notre appartenance à la sphère des décideurs.

En relatant des histoires drôles, insolites ou extraordinaires, nous affirmons auprès de notre entourage ce besoin naturel de reconnaissance et d'approbation.

Méfions nous des rumeurs car ce sont souvent des morceaux de vérité liées par beaucoup de fabulations. 😉

Comment agir face à la rumeur ? Il n'existe pas de remède miracle tant les situations et cultures d'entreprise peuvent varier.

Voilà quelques pistes à agrémenter selon votre identité, ressenti, etc. Cela peut être :

  • Rester indifférent

  • Faire un démenti public

  • Retourner la situation contre les colporteurs "Ce sont des ragots de bas étages, as-tu des preuves ? "

 

Quand on entend une rumeur, il est plus judicieux de ne pas s’en mêler, prendre du recul et démêler le vrai du faux.

Si une rumeur porte atteinte à la dignité d'une personne, celle-ci peut engager des poursuites judiciaires, il peut donc être approprié d’en parler à la hiérarchie.

Alors finalement, quoi retenir de tout ça ?

Les ragots sont normaux ! Tant qu'ils ne nuisent pas à la réputation d'un collaborateur et qu'ils restent "bon enfant", les ragots jouent un rôle intéressant au sein d'une organisation.

De nombreuses études se sont penchées sur la question, des chercheurs en psychologie de l'université d'Oxford ont même prouvé qu'échanger des cancans est la version humaine de l'épouillage chez les singes : cela provoque (de façon maladroite chez l’homme) des montées d'endorphine, nous permettant de réduire le stress, de nous sentir plus proches les uns des autres et de créer du lien.

Être en phase avec nos besoins, envies, émotions, limites et peurs est bien plus sain et ne dépend que de nous ! 🥳

C’est en se changeant soi-même qu’on va le changer, ce monde ! 🙏🏻 🤗

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